Les mocassins

Le mocassin est historiquement une chaussure en peau cousue sur une semelle souple. Son nom descend d’un mot algonquien (langue d’Amérique du nord) voulant dire chaussure : « makasin ». Le nom mocassin fait donc référence à la chaussure originale, portée par nos ancêtres.

C’est la chaussure polyvalente par excellence. On en trouve de toutes les matières et de toutes les couleurs, ce qui fait qu’on peut aussi bien en trouver pour le bureau que pour la plage. Trois modèles historiques servent aujourd’hui de référence : les Weston 180, Les Gucci à mors en laiton et les Tod’s à picots.

Les mocassins à inspiration Weston sont les plus adaptés pour le bureau ; sobre et efficace, le modèle est (souvent) en cuir et surmonté d’une languette (qui servait à une époque à cacher un penny). Les noires sont les plus conventionnelles, mais il existe de magnifiques paires colorées voire bicolores. Pour ma part, je porte une paire violette qui accompagne souvent un costume gris claire.

Les mocassins à inspiration Gucci peuvent être en cuir ou en daim et sont convenus avec une tenue casual. La languette des Weston est ici remplacée par un mors de cheval en laiton. Le modèle historique est vert (Gucci) , ce genre de soulier est l’occasion de s’amuser (rouge ?). d’ailleurs, la plupart des marques l’ont bien compris et propose de larges panel de couleur.

Enfin, les mocassins à picots (effigie de Tod’s) sont très connotés ‘’sport automobile’’ mais s’adapte parfaitement avec des tenues de week-end (chino et polo). Les picots s’usent vite sur ces chaussures, une fois bien rabotés, il ne faut pas hésiter à faire poser des patins dessus afin de prolonger leur utilisation.

Bien à vous.

Combien de souliers faut-il à un homme du XXIéme siècle ?

Question souvent posée, voici mon énumération du nombre de souliers nécessaires à l’épanouissement d’un homme moderne.

-Deux paires de ville marrons pour pouvoir alterner un jour sur deux.

-Une paire de ville noire pour ne pas sortir pieds nus si les souliers marrons ne font pas l’affaire.

-Deux paires de baroudeurs pour les jours d’intempéries ou les sorties en territoire sauvage. Mon choix : une paires de desert boots marron et une paire de Johdpur.

-Deux paires détentes pour le soir ou le week-end. Mon choix : mocassins et bateau.

-Des sportives et coups de cœur en bonus afin de combler les vides de votre placard à chaussures. Mon choix : Stan Smith, mocassins…).

Comme toutes collections de souliers, la mienne ne s’est pas faite d’un coup, il m’aura fallu 3 ans !

Bien à vous.

CSHP : un entretien d’embauche.

Afin de réussir au mieux un entretien d’embauche, je pense que le plus important est de montrer qu’on est sûr de soi et qu’on est fait pour le poste proposé. C’est pour ça que je porte toujours la tenue suivante : Costume gris clair, chaussettes noires, chaussures et ceinture marrons, chemise bleue claire et cravate bleue foncée à motif  »chaîne ». Simple et efficace.

Ce que j’aime dans cette tenue, c’est qu’elle n’est ni sombre, ni intervertie ; elle me permet de ne pas être mis immédiatement dans une case et me laisse le champs libre pour me présenter (vendre) comme je le veux.

Enfin, éviter les marques apparentes (je pense notamment aux boucles de ceinture ou aux cravates  »typées » et le port d’une tenue trop élégante  (tout le monde ne partage pas nos passions), j’évite par exemple les pochettes ou les boutons de manchettes.

Le sac à dos est a  oublier, de même que le sac à bandoulière qui aimerait le costume. La sacoche / porte documents s’impose donc comme un must.

Il existe bien sur des exceptions, dont je serais ravi de discuter dans les commentaires.

Bien à vous.

Pose de patins sur des mocassins Tod’s.

Pour voyager (en chine) léger cet été, j’ai choisi de partir avec mes Tod’s aux pieds. Mais comme je m’y attendais, les semelles en plastique (déjà bien attaquées) n’ont pas fait long feu. Après une dizaine de jours de marche intensive, il a fallu faire quelque chose.

  

Je me suis donc rendu à l’étage chaussures d’un centre commercial où se trouvait un cordonnier. Pour 120 Yuan (environ 14€) il a poncé les picots restant sur la semelle afin d’obtenir une surface plane, puis il a posé un patin en deux parties parfaitement adapté aux souliers.

Je fus donc me mesure de continuer mon voyage magnifiquement chaussé.

J’espère que vous y réfléchirez à deux fois avant de jeter des mocassins pour causse de picots usés.

Bien à vous.

Réparation d’une éraflure sur mes Weston.

Comme de nombreux étudiants, j’arrondis mes fin de mois en travaillant. Pour ma part, je sers au restaurant et dernièrement (suite à des douleurs au dos) je me suis mis à porter mes Weston au boulot. Le résultat a été fulgurant, plus de douleurs (ni au dos, ni aux jambes) ; pour avoir bossé avant avec des chaussures de la halle, je peux vous dire qu’on ressent vraiment la différence. Malheureusement, ce que j’ai gagné en confort, je l’ai aussi gagné en risque pour mes souliers et ce qui devait arriver arriva ; je me suis retrouvé en fin de service avec une énorme éraflure sur mes Weston…

Une réparation s’imposait donc. J’ai donc commencé par recoller le bout de cuir avec une super glue (colle néoprène, dans un petit tube avec un bec fin).

Ensuite j’ai pratiqué les soins courants ; soit un passage de crème universelle puis un crèmage noir.

Enfin, un passage à la brosse en poil de sanglier lustre le cuir et donne le résultat suivant :

Je suis plutôt content de ce rattrapage (bien plus voyant en photo qu’en vrai), et j’espère qu’il vous sera utile.

 

Bien à vous.